Opération pièces jaunes

Depuis toute petite, j’ai pris l’habitude de participer à l’opération Pièces jaunes. Même si l’honnêteté de Bernadette Chirac et de David Douillet – respectivement Présidente et Président d’honneur de la campagne – a été controversée quelquefois, je continue, naïvement peut-être, à penser servir une bonne cause.

Cette action humanitaire est organisée chaque mois de janvier depuis 1990 par la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France dans le but de concrétiser des projets visant à améliorer le quotidien et les conditions de vie des enfants hospitalisés.

Je sais bien que les petites tirelires colorées dans lesquelles on glisse la petite monnaie sont en principe destinées aux écoles, aux associations, aux entreprises ou aux grandes chaines de magasins, mais moi, malgré mes 25 printemps, je continue à m’en procurer une tous les ans.

Elles sont disponibles sous la forme de patron en papier dans la plupart des bureaux de postes français (celui de La Cadière d’Azur est le premier que je rencontre à ne pas en avoir reçu cette année).  Il faut ensuite les construire soi-même (après plus d’une décennie d’entrainement, je commence enfin à prendre le coup de main), et surtout, les remplir de pièces de centimes (ou plus). Une fois pleine (ou pas forcément), il ne faut pas oublier de les ramener à La Poste avant la fin de la période de don ; cette année, ce sera avant le 11 février.

J’aime le principe de cette opération car elle est accessible à tout le monde : aux enfants – d’ailleurs, c’est une belle façon de les sensibiliser et de les initier à l’humanitaire – mais aussi à toutes les bourses. Car, même les plus modestes ont au fond de leur porte-monnaie quelques pièces rouges qu traînent et qui les encombrent plus qu’autre chose… Personnellement, je les mets de côté tout au long de l’année dans ma propre tirelire avant de les transférer dans celle de l’opération Pièces jaunes. En espérant en avoir de plus en plus d’année en année…